Chirurgie Esthétique et Reconstructrice des oreilles
Otoplastie
Chirurgie des oreilles décollées
L’intervention, otoplastie, consiste à corriger les deux anomalies plus ou moins associées conduisant à l’aspect d’oreilles décollées : une orientation trop en avant du plan du pavillon de l’oreille et un manque de plicature du cartilage de l’oreille dans sa partie haute.
C’est une intervention simple, efficace, sans risques majeurs et qui peut être pratiquée dès l’âge de 6 à 7 ans.
FICHE D'INFORMATION / DOCTEUR ARNAULT LAXENAIRE
OTOPLASTIE
Chirurgie des oreilles décollées
Cette notice ne prétend pas à l’exhaustivité, mais donne quelques idées directrices.
L’intervention, otoplastie, consiste à corriger les deux anomalies plus ou moins associées conduisant à l’aspect d’oreilles décollées : une orientation trop en avant du plan du pavillon de l’oreille et un manque de plicature du cartilage de l’oreille dans sa partie haute. C’est une intervention simple, efficace, sans risques majeurs et qui peut être pratiquée dès l’âge de 6 à 7 ans.
Les consultations préopératoires :
- La première consultation permet au chirurgien de prendre connaissance des attentes du patient ainsi que du retentissement esthétique et psychologique du problème. Un interrogatoire sur les antécédents médicochirurgicaux est indispensable. Le chirurgien plasticien examine ensuite son patient afin d’apprécier l’importance de la malformation et de ses composantes. Cet examen approfondi permet au chirurgien de proposer au patient une technique adaptée à son cas. Bien entendu, les modalités de l’intervention, le type d’anesthésie, l’emplacement exact des cicatrices, les suites postopératoires habituelles ainsi que les complications éventuelles seront exposées en détail au patient. Il lui sera alors remis une fiche d’information détaillée sur l’intervention prévue afin de compléter son information et lui permettre de mûrir sa réflexion « à tête reposée ».
- La deuxième consultation permet une réponse personnalisée aux éventuelles interrogations du patient. Un nouvel examen clinique permet de valider la proposition thérapeutique envisagée initialement et de réaliser un bilan photographique complet.
En vue de l'anesthésie (locale potentialisée ou générale en fonction de l’âge), il est souvent nécessaire de pratiquer certains examens préopératoires biologiques et d'avoir une consultation d’anesthésie. Aucun traitement contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
Les cicatrices sont dissimulées derrière le pavillon de l’oreille au niveau du pli. Leur évolution est stéréotypée : souvent rosées les trois premiers mois, elles s’estompent lentement avec le temps. En cas de cicatrisation pathologique hypertrophique, on peut recourir à un traitement médical local voire à une correction chirurgicale secondaire qui est, par rapport à l'opération initiale, un geste simple.
L’intervention :
Elle dure en moyenne une heure et se pratique sous anesthésie générale chez le jeune enfant et sous simple anesthésie locale potentialisée à partir de 13 – 14 ans.
L’hospitalisation :
Elle est d’une nuit et la convalescence d’une semaine environ.
Les suites postopératoires :
Elles sont simples dans l’immense majorité des cas. La douleur est en règle très modérée (entre 1 et 2 sur une échelle de 10). En post-opératoire, il est banal d'observer :
- un peu d’œdème et parfois quelques ecchymoses au niveau de la face externe et du bord libre du pavillon. Cet aspect se corrigera progressivement en quelques semaines.
- des troubles sensitifs du pavillon de l’oreille. Il est important de protéger les oreilles du froid (bonnet à la neige) et du chaud (attention au séchoir à cheveux...)
Il est nécessaire de porter un pansement sur les oreilles, jour et nuit pendant la première semaine, puis un bandeau d’oreilles (type bandeau de tennis), uniquement la nuit, pendant un mois. Les cicatrices peuvent rester à l'air libre dés l’ablation du pansement et le port éventuel de lunettes sur les oreilles peut être autorisé.
On peut reprendre le sport au bout d’un mois, avec un bandeau sur les oreilles pour les sports de contact (judo…).
Les soucis et complications :
En dehors des rares complications possibles de tout acte chirurgical (hématome, infection, désunion de suture…), on peut observer, exceptionnellement, l’évolution hypertrophique de la cicatrice rétro auriculaire en chéloïde ; un traitement médical local par corticoïdes permet d’en minimiser le retentissement. La récidive du décollement est exceptionnelle.
Le suivi postopératoire :
Après sa sortie, le patient sera revu par le chirurgien plasticien au huitième jour pour l’ablation du pansement. Les sutures sont effectuées avec des surjets intradermiques non visibles qui se résorbent seuls.
Les visites postopératoires suivantes au premier, troisième et sixième mois permettent de surveiller l’évolution cicatricielle et de prévenir une cicatrice chéloïde par des soins spécifiques. Un bilan photographique postopératoire sera réalisé vers 6 mois.
En savoir encore plus avec les fiches d’informations de la SOFCPRE :
Bibliographie :
Manuel de chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique
Marc Revol, Jean-Marie Servant. Editions Pradel.
Dernière mise à jour le 20 mars 2023
Chirurgie Esthétique et Reconstructrice des paupières
Blépharoplastie
Chirurgie esthétique du regard et des paupières
L’intervention, blépharoplastie, peut concerner soit les paupières supérieures, soit les paupières inférieures, soit l’ensemble. Au niveau des paupières supérieures, elle consiste à corriger l’excédent de peau (dermatochalasis) qui donne un aspect triste au regard et ce d’autant plus qu’il s’y associe une ptose du sourcil.
Au niveau des paupières inférieures, l’intervention a pour but de corriger les « poches » dues à la procidence de petites hernies graisseuses non maintenues par une peau fripée et fine. En pratique, ces deux anomalies sont plus ou moins intriquées conduisant à un aspect fatigué et triste du regard.
FICHE D'INFORMATION / DOCTEUR ARNAULT LAXENAIRE
BLEPHAROPLASTIE
Chirurgie esthétique du regard et des paupières
Cette notice ne prétend pas à l’exhaustivité, mais donne quelques idées directrices.
L’intervention, blépharoplastie, peut concerner soit les paupières supérieures, soit les paupières inférieures, soit l’ensemble. Au niveau des paupières supérieures, elle consiste à corriger l’excédent de peau (dermatochalasis) qui donne un aspect triste au regard et ce d’autant plus qu’il s’y associe une ptose du sourcil. Au niveau des paupières inférieures, l’intervention a pour but de corriger les « poches » dues à la procidence de petites hernies graisseuses non maintenues par une peau fripée et fine. En pratique, ces deux anomalies sont plus ou moins intriquées conduisant à un aspect fatigué et triste du regard.
Les consultations préopératoires :
- La première consultation permet au chirurgien de prendre connaissance des attentes du patient ainsi que du retentissement esthétique et psychologique du problème. Un interrogatoire sur les antécédents médicaux, chirurgicaux et ophtalmologiques est indispensable. Le chirurgien plasticien examine ensuite son patient afin d’apprécier l’importance des excédents cutanés, graisseux, leur répartition et leurs conséquences sur l’aspect du regard. La position du sourcil, l’aspect de la peau, la tonicité de la paupière inférieure, les rapports volumétriques entre le globe et l’orbite sont autant d’éléments importants à prendre en compte pour proposer une technique adaptée à chacun. S’il est très souvent indispensable de réaliser un geste sur les paupières, il s’avère parfois opportun, pour un résultat optimal, de corriger une malposition du sourcil (injection de Botox ou lifting temporal), des poches malaires ou un manque de volume des pommettes par un lifting associé. À noter que la blépharoplastie isolée ne corrige ni les poches malaires (au niveau de la pommette), ni les rides (patte d’oie…), ni l’éventuelle coloration bleutée de la peau des paupières (cernes)….
Cet examen approfondi permet au chirurgien de proposer au patient une technique adaptée à son cas. Bien entendu, les modalités de l’intervention, le type d’anesthésie, l’emplacement exact des cicatrices, les suites postopératoires habituelles ainsi que les complications éventuelles seront exposées en détail au patient. Il lui sera alors remis une fiche d’information détaillée sur l’intervention prévue afin de compléter son information et lui permettre de mûrir sa réflexion « à tête reposée ». Il est habituel de demander au patient d’avoir une consultation ophtalmologique complète avant l’intervention afin de dépister une éventuelle contre-indication ou un problème latent.
- La deuxième consultation permet une réponse personnalisée aux éventuelles interrogations du patient. Un nouvel examen clinique permet de valider la proposition thérapeutique envisagée initialement et de réaliser un bilan photographique complet. Ces photos sont indispensables car elles mettent en évidence une multitude de petits détails et de petites asymétries à prendre en compte lors de chaque intervention. C’est pourquoi il n’y a pas d’intervention standard, mais une opération adaptée à chaque visage. Un traitement homéopathique préopératoire est prescrit afin de minimiser au maximum l’œdème et les ecchymoses postopératoires. Un devis détaillé est toujours établi en double exemplaire.
En vue de l'anesthésie (simple locale ou locale potentialisée en fonction du nombre de paupières à corriger), il est souvent nécessaire de pratiquer certains examens préopératoires biologiques et d'avoir une consultation d’anesthésie. Aucun traitement contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
L’intervention :
Elle dure en moyenne une demi-heure pour le haut et une demi-heure pour le bas, soit une heure pour la blépharoplastie des quatre paupières. Elle se pratique dans l’immense majorité des cas sous simple anesthésie locale potentialisée. Le patient garde les yeux fermés pendant toute la durée de l’intervention et ne s’aperçoit donc de rien, d’autant plus que cette intervention est parfaitement indolore. Les cicatrices de la paupière supérieure sont dissimulées au niveau du pli palpébral supérieur et se terminent au niveau des petites rides de la patte d’oie. Cette incision permet d’enlever l’excès cutané de la paupière et d’ôter la petite hernie graisseuse interne responsable de léger gonflement au-dessus du coin interne de l’œil. Il n’en reste pratiquement aucune trace sauf parfois un fin trait rosé en externe les premiers mois qui se camoufle aisément avec un peu de maquillage. Les cicatrices de la paupières inférieures se situent soit à ras des cils (en débordant légèrement en externe dans les rides de la patte d’oie), soit à l’intérieur même de la paupière (voie conjonctivale) pour les cas sans excédent cutané.
L’hospitalisation :
Elle est d’une nuit pour la chirurgie des quatre paupières et la convalescence d’une semaine environ, durée pendant laquelle il convient d’éviter toute fatigue visuelle (télévision, ordinateur, lecture...). La chirurgie des 2 paupières supérieures peut s’effectuer en ambulatoire mais la durée des suites est sensiblement la même que pour les 4 paupières.
Les suites postopératoires :
Elles sont simples dans l’immense majorité des cas. La douleur est en règle très modérée, voire nulle (entre 0 et 1 sur une échelle de 10). En post-opératoire, il est banal d'observer :
- des œdèmes et quelques ecchymoses (parfois asymétriques) au niveau des paupières voire même, rarement, d’œdème de la conjonctive (chémosis). Cet aspect se corrigera progressivement dans les 10 jours. Des compresses mouillées de sérum physiologique glacé, renouvelées très souvent les deux premiers jours, permettent d’en limiter le développement.
- des troubles visuels fréquents les premiers jours (larmoiement, sécheresse oculaire, troubles de l’accommodation, difficultés à fermer les paupières). Il est souvent nécessaire de porter des lunettes teintées pour reposer les yeux et masquer les ecchymoses la première semaine. Le maquillage est autorisé dès que l’on a enlevé les surjets au bout de six ou sept jours. La vie sociale peut reprendre au bout d’une semaine avec parfois l’aide de maquillage pour camoufler une ecchymose tenace…
Les soucis et complications :
Comme dans tout acte chirurgical, elles sont exceptionnelles mais toujours possibles, même avec un chirurgien très expérimenté (hématome, conjonctivite, kératite, légère désunion de suture…).
Nous vous les signalons dans le but de vous fournir une information honnête, scrupuleuse et la plus complète possible sur cette intervention de chirurgie esthétique qui donne d’excellents résultats dont vous bénéficierez longtemps.
Le suivi postopératoire :
Après sa sortie, le patient sera revu par le chirurgien plasticien au huitième jour pour une première consultation et l’ablation des surjets intradermiques. Les visites postopératoires suivantes au premier, troisième et sixième mois permettent de surveiller l’évolution. Un bilan photographique postopératoire sera réalisé vers 6 mois.
En savoir encore plus avec les fiches d’informations de la SOFCPRE :
Bibliographie :
Manuel de chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique
Marc Revol, Jean-Marie Servant. Editions Pradel.
Dernière mise à jour le 20 mars 2023
Chirurgie Esthétique et Reconstructrice du nez
Rhinoplastie
Chirurgie d’harmonisation du nez
L’intervention, rhinoplastie, consiste à modifier et redistribuer la structure ostéo-cartilagineuse nasale afin de corriger les disgrâces existantes et d’harmoniser l’ensemble du nez. Il ne s’agit pas de transformer un nez ou un visage, mais de corriger électivement les points disgracieux qui gênent tout en conservant les propres caractères morphologiques de chacun.
Ainsi, si le nez opéré se doit d’être harmonieux en lui-même, il doit aussi s’inscrire en parfaite harmonie au sein du visage. L’aspect du nez opéré ne doit en aucun cas être stéréotypé, et s’il n’existe pas deux visages identiques, il doit en être de même pour le nez. Les maîtres mot de cette chirurgie sont donc « personnalisée » et « harmonie ».
FICHE D'INFORMATION / DOCTEUR ARNAULT LAXENAIRE
RHINOPLASTIE
Chirurgie d’harmonisation du nez
Cette notice ne prétend pas à l’exhaustivité, mais donne quelques idées directrices.
L’intervention, rhinoplastie, consiste à modifier et redistribuer la structure ostéo-cartilagineuse nasale afin de corriger les disgrâces existantes et d’harmoniser l’ensemble du nez. Il ne s’agit pas de transformer un nez ou un visage, mais de corriger électivement les points disgracieux qui gênent tout en conservant les propres caractères morphologiques de chacun. Ainsi, si le nez opéré se doit d’être harmonieux en lui-même, il doit aussi s’inscrire en parfaite harmonie au sein du visage. L’aspect du nez opéré ne doit en aucun cas être stéréotypé, et s’il n’existe pas deux visages identiques, il doit en être de même pour le nez. Les maîtres mot de cette chirurgie sont donc « personnalisée » et « harmonie ».
Les consultations préopératoires :
- La première consultation permet au chirurgien de prendre connaissance des attentes du patient ainsi que du retentissement esthétique, fonctionnel et psychologique du problème. Un interrogatoire sur les antécédents médicaux et chirurgicaux du patient est indispensable. Le chirurgien plasticien pratique ensuite un examen clinique minutieux afin d’apprécier au mieux l’aspect du nez et du visage de face, de profil mais aussi de trois quarts. En effet, le nez doit être en harmonie avec les lèvres, le menton mais aussi avec la région orbitaire et frontale. S’il est très souvent suffisant de réaliser un geste sur le nez, il s’avère parfois opportun, pour un résultat optimal, de corriger un menton mal positionné afin d’harmoniser le résultat final. Bien entendu, ces modifications sont discutées avec le patient, et c’est lui qui décidera de l’opportunité d’un geste associé sur une autre région. Si un nez se regarde, il se palpe aussi afin d’apprécier l’épaisseur et la texture de la peau, mais aussi les irrégularités des cartilages et de l’os sous-jacent, l’importance du soutien cartilagineux de la pointe… Bien que l’aspect esthétique soit souvent mis en exergue, il ne faut pas négliger le coté fonctionnel et il est important de dépister un éventuel trouble de la ventilation nasale pour pouvoir le corriger dans le même temps opératoire. Certains examens complémentaires peuvent alors être demandés comme une rhinomanométrie ou un scanner.
Cet examen approfondi permet au chirurgien de proposer au patient une technique adaptée à son cas en concordance avec un projet esthétique « idéal ». Ce projet esthétique, obtenu par simulation sur l’ordinateur, doit évidemment être réalisable chirurgicalement et correspondre à l’image que le patient se fait de son « nouveau » nez et profil… Bien entendu, les modalités de l’intervention, le type d’anesthésie, l’emplacement exact des cicatrices, les suites postopératoires habituelles ainsi que les complications éventuelles seront exposées en détail au patient. Il lui sera alors remis une fiche d’information détaillée sur l’intervention prévue afin de compléter son information et lui permettre de mûrir sa réflexion « à tête reposée ».
- La deuxième consultation permet une réponse personnalisée aux éventuelles interrogations du patient. Un nouvel examen clinique permet de valider la proposition thérapeutique envisagée initialement et de bien se mettre d’accord sur le projet esthétique vers lequel il faut tendre. Un bilan photographique complet est réalisé. Ces photos sont indispensables car elles mettent en évidence une multitude de petits détails et de petites asymétries à prendre en compte lors de chaque intervention. C’est pourquoi il n’y a pas d’intervention standard, mais une opération adaptée à chaque visage. Un traitement homéopathique préopératoire est prescrit afin de minimiser au maximum l’œdème et les ecchymoses postopératoires. Un devis détaillé est toujours établi en double exemplaire.
En vue de l'anesthésie générale, il est souvent nécessaire de pratiquer certains examens préopératoires biologiques et d'avoir une consultation avec l’anesthésiste. Aucun traitement contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
Les cicatrices sont habituellement cachées à l’intérieur des narines et ne sont donc pas visibles. Dans certains cas, le chirurgien peut être conduit à pratiquer, en plus, une petite incision, très discrète, sous la columelle entre les deux narines et parfois dans le plis des ailes du nez (pour les nez épatés).
L’intervention :
Elle dure entre une et deux heures en fonction de la difficulté de chaque cas. Elle se pratique sous anesthésie générale. En fin d’intervention, le chirurgien maintient le nez par une petite attelle métallique (à garder une semaine) et des mèches endonasales (qui sont retirées le lendemain matin de l’intervention de façon totalement indolore).
L’hospitalisation :
Elle est habituellement d’une nuit.
Les suites postopératoires :
Elles sont simples dans l’immense majorité des cas. La douleur est en règle très modérée, voire nulle (entre 0 et 2 sur une échelle de 10). En post-opératoire, il est banal d'observer des œdèmes et des ecchymoses (parfois asymétriques) au niveau des paupières. Cet aspect se corrigera progressivement en quelques jours. Des compresses mouillées de sérum physiologique glacé, renouvelées très souvent les deux premiers jours, permettent d’en limiter le développement.
Hormis en cas de cicatrice columellaire, il n’y a pas de fils à enlever car ils sont résorbables et se situent à l’intérieur des narines. Au retrait de l’attelle nasale, au huitième jour, il est normal d’avoir un aspect un peu empatté du nez avec une pointe qui semble trop remontée et un aspect massif de la racine. Ceci se corrige progressivement au cours du premier mois, le résultat définitif n’étant obtenu qu’au bout de six mois à un an, en particulier au niveau de la pointe. Il est habituel d’observer, les premiers mois, de petits troubles de la sensibilité et un manque de souplesse de la pointe du nez. De même, il n’est pas impossible d’éprouver de temps en temps, ce premier mois, une petite gène respiratoire, témoin de la persistance de l’œdème interne du nez.
La vie sociale peut néanmoins reprendre une semaine après l’intervention, avec cependant parfois, l’aide de maquillage pour camoufler une ecchymose tenace… Il est important d’éviter toute pression sur le nez (lunettes, sports violents, se coucher sur le ventre…) au cours du premier mois.
Les soucis et complications :
Comme dans tout acte chirurgical, elles sont exceptionnelles mais toujours possibles, même avec un chirurgien très expérimenté (saignement nasal habituellement stoppé par des méthodes simples, sinusite…).
Nous vous les signalons dans le but de vous fournir une information honnête, scrupuleuse et la plus complète possible sur cette intervention de chirurgie esthétique.
Le suivi postopératoire :
Après sa sortie, le patient sera revu par le chirurgien plasticien au huitième jour pour ôter l’attelle nasale.
Les visites postopératoires suivantes du premier, troisième et sixième mois permettent de surveiller l’évolution. Le résultat est très souvent conforme au plan fixé avant l’intervention. Cependant, si une petite « retouche » s’averrait nécessaire pour une imperfection résiduelle mineure (moins de 5% des cas), elle se pratiquerait en ambulatoire, sous anesthésie légère, sans honoraires chirurgicaux supplémentaires. Un bilan photographique postopératoire sera réalisé vers 6 mois.
En savoir encore plus avec les fiches d’informations de la SOFCPRE :
Bibliographie :
Manuel de chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique
Marc Revol, Jean-Marie Servant. Editions Pradel.
Dernière mise à jour le 20 mars 2023
Chirurgie Esthétique et Reconstructrice du visage
Lifting cervico-facial, lifting temporal
Chirurgie esthétique de rajeunissement et d’embellissement du visage.
L’intervention, lifting, peut concerner, la région médio faciale (joue, pommette, sillon nasogénien, plis d’amertume), la région cervicale (cou affaissé, ovale du visage, bajoue, double menton), la région temporale (chute de la queue du sourcil, patte d’oie) et la région frontale (front marqué avec ptose des sourcils). En pratique, le lifting est proposé « à la carte » en fonction des souhaits de chaque patiente et de la topographie des altérations esthétiques du visage. On peut d’ailleurs parfois associer au lifting, durant la même intervention, une chirurgie des paupières ou blépharoplastie afin d’embellir ou de corriger l’aspect fatigué et triste du regard voir même une réinjection de graisse ou lipostructure afin de redonner du volume au visage amaigri et donc un aspect plus doux et plus juvénile. De même, certaines rides d'expression peuvent être améliorées ou supprimées, dans un second temps, par des injections de toxine botulique (Vistabel® ou Botox®). Chaque cas nécessite une étude personnalisée et un traitement adapté.
FICHE D'INFORMATION / DOCTEUR ARNAULT LAXENAIRE
LIFTING FACIAL, CERVICO-FACIAL ET TEMPORAL
Chirurgie esthétique de rajeunissement et d’embellissement du visage.
Cette notice ne prétend pas à l’exhaustivité, mais donne quelques idées directrices.
L’intervention, lifting, peut concerner, la région médio faciale (joue, pommette, sillon nasogénien, plis d’amertume), la région cervicale (cou affaissé, ovale du visage, bajoue, double menton), la région temporale (chute de la queue du sourcil, patte d’oie) et la région frontale (front marqué avec ptose des sourcils). En pratique, le lifting est proposé « à la carte » en fonction des souhaits de chaque patiente et de la topographie des altérations esthétiques du visage. On peut d’ailleurs parfois associer au lifting, durant la même intervention, une chirurgie des paupières ou blépharoplastie afin d’embellir ou de corriger l’aspect fatigué et triste du regard voir même une réinjection de graisse ou lipostructure afin de redonner du volume au visage amaigri et donc un aspect plus doux et plus juvénile. De même, certaines rides d'expression peuvent être améliorées ou supprimées, dans un second temps, par des injections de toxine botulique (Vistabel® ou Botox®). Chaque cas nécessite une étude personnalisée et un traitement adapté.
Il est à préciser que les liftings actuels permettent, non seulement de remettre en tension la peau et les muscles du visage et du cou, mais aussi de remodeler et redonner du volume aux zones creusées par le temps (pommettes, joues…) Ces « nouveaux liftings » en trois dimensions donnent un aspect parfaitement naturel au visage, sans l’aspect stéréotypé, tiré, figé et aplati des liftings anciens. En pratique, un lifting réussi est un lifting qui ne se « voit » pas mais qui donne un aspect reposé et naturel au visage et par là même une incidence psychologique positive.
Les consultations préopératoires :
- La première consultation permet au chirurgien de prendre connaissance des attentes du patient ainsi que du retentissement esthétique et psychologique du problème. Un interrogatoire sur les antécédents médicaux, chirurgicaux et ophtalmologiques est indispensable. Le chirurgien plasticien examine ensuite son patient afin d’apprécier au mieux, région par région, les altérations esthétiques dues au temps. Cet examen approfondi et personnalisé permet au chirurgien de proposer et d’expliquer au patient la technique la plus adaptée à son cas. Bien entendu, les modalités de l’intervention, le type d’anesthésie, l’emplacement exact des cicatrices, les suites postopératoires habituelles ainsi que les complications éventuelles seront exposées en détail au patient. Il lui sera alors remis une fiche d’information détaillée sur l’intervention prévue afin de compléter son information et lui permettre de mûrir sa réflexion « à tête reposée ». En cas de chirurgie des paupières associée (blépharoplastie), il est habituel de demander au patient d’avoir une consultation ophtalmologique complète avant l’intervention afin de dépister une éventuelle contre-indication ou un problème latent.
- La deuxième consultation permet une réponse personnalisée aux éventuelles interrogations du patient. Un nouvel examen clinique permet de valider la proposition thérapeutique envisagée initialement et de réaliser un bilan photographique complet. Ces photos sont indispensables car elles mettent en évidence une multitude de petits détails et de petites asymétries à prendre en compte lors de chaque intervention. C’est pourquoi il n’y a pas d’intervention standard, mais une opération adaptée à chaque visage. Un traitement homéopathique préopératoire est prescrit afin de minimiser au maximum l’œdème et les ecchymoses postopératoires.
Un devis détaillé est toujours établi en double exemplaire.
En vue de l'anesthésie, habituellement générale, il est souvent nécessaire de pratiquer certains examens préopératoires biologiques et d'avoir une consultation d’anesthésie. Aucun traitement contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention. Les cheveux devront être lavés la veille et le matin de l’intervention avec de la Bétadine. Le tabac est formellement contre-indiqué.
L’intervention :
Sa durée dépend du type d’intervention réalisée et du nombre de régions à traiter. Pour information, elle dure habituellement moins de trois heures pour un lifting cervico-facial associé à une blépharoplastie des quatre paupières. Elle se pratique dans l’immense majorité des cas sous anesthésie générale.
Les cicatrices sont les plus discrètes possibles et sont difficilement discernables un mois après l’intervention, même si elles peuvent rester rosées les premiers mois. Le plus souvent, l’incision contourne la patte chevelue, puis chemine à ras du bord antérieur de l’oreille en passant juste en avant du conduit auditif externe. Elle contourne ensuite le lobule de l’oreille pour se poursuivre dans le sillon situé derrière l’oreille et se terminer dans les cheveux en arrière de l’oreille. En fonction des cas, on pourra associer au lifting une restauration des courbes et volumes de la face par une réinjection de graisse prélevée au niveau de l’abdomen (lipostructure), une chirurgie des paupières et du regard (blépharoplastie) et une lipoaspiration cervicale ou jugale afin de dégraisser un double menton ou le bas des joues.
L’hospitalisation :
Elle est habituellement de une à deux nuits (entrée le matin de l’intervention) et la convalescence d’une semaine environ, durée pendant laquelle il convient d’éviter toute fatigue visuelle (télévision, ordinateur, lecture...).
Vous pourrez réaliser votre premier shampooing (avec un séchage doux) dés votre retour à domicile. La première teinture est autorisée au bout d’un mois.
Il est souvent nécessaire de porter des lunettes teintées pour reposer les yeux et masquer les ecchymoses la première semaine. Le maquillage est autorisé dès que l’on a enlevé les quelques fils au bout de six ou sept jours. La vie sociale et professionnelle peut reprendre au bout d’une dizaine ou quinzaine de jours avec parfois l’aide de maquillage pour camoufler une ecchymose tenace…
Les suites postopératoires :
Elles sont simples dans l’immense majorité des cas. La douleur est en règle très modérée (entre 1 et 2 sur une échelle de 10), parfois prédominante derrière les oreilles. Il s’agit en fait plus d’une sensation de « tension du visage » et de tiraillements du cou que d’une véritable douleur. Celle-ci s’estompera en quelques semaines.
Un pansement en casque est maintenu jusqu’à votre sortie au bout de 24 à 48 heures. Les yeux ne sont pas occlus, mais il est important d’appliquer sur les paupières des compresses de sérum physiologique glacé, renouvelées fréquemment, durant les 48 premières heures afin de minimiser l’importance des oedèmes et des ecchymoses.
En post-opératoire, il est banal d'observer :
- des œdèmes et quelques ecchymoses (parfois asymétriques) plus dues à la blépharoplastie qu’au lifting. Elles siègent au niveau des paupières mais aussi au niveau du cou et derrière les oreilles. L’œdème du visage peut être plus important le deuxième ou le troisième jour que le premier, mais tout se corrigera progressivement en quelques jours. Les ecchymoses, d’importance variable en fonction des individus, se résorbent spontanément en une dizaine de jours
- des troubles visuels possibles les premiers jours (larmoiement, sécheresse oculaire, troubles de l’accommodation…).
- une diminution de la sensibilité plus ou moins importante des zones décollées et des sensations « bizarres » au niveau du visage pendant plusieurs semaines.
Les soucis et complications :
Comme pour tout acte chirurgical, elles sont exceptionnelles mais toujours possibles, même avec un chirurgien très expérimenté. On peut ainsi observer dans de rares cas, des complications qui, traitées de façon appropriée, ne laissent pratiquement aucune séquelle : (hématome favorisé par une hypertension artérielle et pouvant nécessiter, rarement, une reprise au bloc opératoire, conjonctivite ou kératite traitée par des collyres, phlébite prévenue par le port de bas anti-thrombose et éventuellement l’administration d’un traitement préventif, légère désunion de suture et retard de cicatrisation favorisés par la tabac…). Le tabac est une contre-indication à cette intervention du fait du risque important de nécrose cutanée.
Nous vous signalons ces complications dans le but de vous fournir une information honnête, scrupuleuse et la plus complète possible sur cette intervention de chirurgie esthétique qui donne d’excellents résultats dont vous bénéficierez longtemps.
Le suivi postopératoire :
Après sa sortie, le patient sera revu par son chirurgien plasticien au huitième jour pour une première consultation et l’ablation de quelques fils (la majorité étant résorbables).
Les visites postopératoires suivantes au premier, troisième et sixième mois permettent de surveiller l’évolution. Un bilan photographique postopératoire sera réalisé vers 6 mois.
En savoir encore plus avec les fiches d’informations de la SOFCPRE :
Bibliographie :
Manuel de chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique
Marc Revol, Jean-Marie Servant. Editions Pradel.
Dernière mise à jour le 20 mars 2023
Chirurgie Esthétique et Reconstructrice du menton
Lipoaspiration sous mentale
Traitement des doubles mentons.
La lipoaspiration (liposuccion, liposculpture) corrige l'accumulation des graisses profondes qui résistent au régime et au sport.
Elle est indiquée de façon isolée dans le traitement des doubles mentons lorsqu’il n’y a pas d’excédent de peau associé.
FICHE D'INFORMATION / DOCTEUR ARNAULT LAXENAIRE
LIPOASPIRATION SOUS MENTALE
Traitement des doubles mentons
Cette notice ne prétend pas à l’exhaustivité, mais donne quelques idées directrices.
La lipoaspiration (liposuccion, liposculpture) corrige l'accumulation des graisses profondes qui résistent au régime et au sport.
Elle est indiquée de façon isolée dans le traitement des doubles mentons lorsqu’il n’y a pas d’excédent de peau associé.
Les consultations préopératoires :
- La première consultation permet au chirurgien de prendre connaissance des attentes de la patiente ainsi que du retentissement esthétique et psychologique du problème. Un interrogatoire sur les antécédents médicochirurgicaux est indispensable. Le chirurgien plasticien examine ensuite sa patiente afin d’apprécier l’importance de l’excédent graisseux, les éventuelles asymétries et l’état de la peau (élasticité, tonicité…). Cet examen approfondi permet au chirurgien de proposer à la patiente une technique adaptée à son cas. Bien entendu, les modalités de l’intervention, le type d’anesthésie, l’emplacement exact des cicatrices, les suites postopératoires habituelles ainsi que les complications éventuelles seront exposées en détail à la patiente. Il lui sera alors remis une fiche d’information détaillée sur l’intervention prévue afin de compléter son information et lui permettre de mûrir sa réflexion « à tête reposée ».
- La deuxième consultation permet une réponse personnalisée aux éventuelles interrogations de la patiente. Un nouvel examen clinique permet de valider la proposition thérapeutique envisagée initialement et de réaliser un bilan photographique complet. Un devis détaillé est toujours établi en double exemplaire.
L'anesthésie est le plus souvent locale pure, elle peut parfois être complétée par l’anesthésiste. On parle alors de Neurolepanalgésie. Aucun traitement contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
La cicatrice mesure quelques millimètre et est cachée dans un petit pli sous le menton.
L’intervention :
Elle dure en moyenne une demi-heure et se pratique, en fonction des cas, sous anesthésie locale ou rarement sous anesthésie locale potentialisée. L’aspiration s’effectue de façon homogène et adaptée à l’excédent graisseux et à l’aspect de la peau. Il faut laisser une épaisseur minimale de quelques millimètres de graisse sous la peau afin d’éviter les irrégularités.
L’hospitalisation :
L’intervention se déroule en ambulatoire. On peut reprendre une activité professionnelle très rapidement en maquillant les ecchymoses.
Les suites postopératoires :
La douleur est en règle très modérée (1 sur une échelle de 10). En post-opératoire, il ne faut pas s'effrayer :
- de l'apparition d'ecchymoses d'importance variable, disparaissant spontanément en 1 à 2 semaines,
- de troubles sensitifs de la région opérée pendant quelques semaines,
- d'un œdème post-opératoire, parfois asymétrique, maximal vers le 4ème jour. Cet œdème disparaît complètement en trois mois environ, 50 % des résultats étant obtenus en un mois et 75 % en deux mois.
Les soucis et complications :
Un hématome est toujours possible et une infection exceptionnelle.
Les résultats sur l’aspect de surface de la peau dépendent des possibilités de rétraction de la peau, de son élasticité et de celle des tissus sous-cutanés. Ces éléments sont parfois difficilement prédictibles et peuvent altérer le résultat.
Le suivi postopératoire :
Il n’y a pas de fils à enlever. Ceux-ci sont dissimulés sous la peau et de résorbent seuls.
Les visites postopératoires au premier, troisième et sixième mois permettent de surveiller l’évolution du résultat. Un bilan photographique postopératoire sera réalisé vers six mois.
En savoir encore plus avec les fiches d’informations de la SOFCPRE :
Bibliographie :
Manuel de chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique
Marc Revol, Jean-Marie Servant. Editions Pradel.
Dernière mise à jour le 20 mars 2023
Chirurgie Esthétique et Reconstructrice du visage
Lipostructure, réinjection de graisse
Chirurgie esthétique de remodelage des volumes du visage.
L’intervention, lipostructure, consiste à redonner du modelé et du volume à certaines parties du visage par un transfert de la propre graisse du patient d’un endroit à un autre (micro greffes de cellules graisseuses). En effet, avec le temps, le visage s’émacie, se creuse et perd du volume dans certaines zones, ce qui concourt à lui donner un aspect fatigué et de mauvaise mine : les tempes se marquent, les pommettes s’affaissent et perdent leur volume, les joues et les sillons nasogéniens se creusent. La lipostructure est donc un procédé technique qui permet, de redonner plénitude et douceur à un visage émacié par les années mais aussi de combler ou atténuer certains plis du visage. Cette intervention peut être combinée avec un lifting...
FICHE D'INFORMATION / DOCTEUR ARNAULT LAXENAIRE
LIPOSTRUCTURE, REINJECTION DE GRAISSE
Chirurgie esthétique de remodelage des volumes du visage.
Cette notice ne prétend pas à l’exhaustivité, mais donne quelques idées directrices.
L’intervention, lipostructure, consiste à redonner du modelé et du volume à certaines parties du visage par un transfert de la propre graisse du patient d’un endroit à un autre (micro greffes de cellules graisseuses). En effet, avec le temps, le visage s’émacie, se creuse et perd du volume dans certaines zones, ce qui concourt à lui donner un aspect fatigué et de mauvaise mine : les tempes se marquent, les pommettes s’affaissent et perdent leur volume, les joues et les sillons nasogéniens se creusent. La lipostructure est donc un procédé technique qui permet, de redonner plénitude et douceur à un visage émacié par les années mais aussi de combler ou atténuer certains plis du visage. Cette intervention peut être combinée avec un lifting lorsque la peau est trop distendue et trop flétrie. Il est à préciser que, grâce à ce procédé, les liftings actuels permettent, non seulement de remettre en tension la peau et les muscles du visage et du cou, mais aussi, de remodeler et redonner du volume aux zones creusées par le temps (pommettes, joues…) Ces « nouveaux liftings » en trois dimensions donnent un aspect parfaitement naturel au visage, sans l’aspect stéréotypé, tiré, figé et aplati des « anciens » liftings. En pratique, la lipostructure est proposée « à la carte » en fonction des souhaits de chaque patiente et de la topographie des altérations esthétiques du visage. Chaque cas nécessitera une étude personnalisée et un traitement adapté.
Les consultations préopératoires :
- La première consultation permet au chirurgien de prendre connaissance des attentes du patient ainsi que du retentissement esthétique et psychologique du problème. Un interrogatoire sur les antécédents médicaux, chirurgicaux est indispensable. Le chirurgien plasticien examine ensuite son patient afin d’apprécier au mieux, région par région, les altérations esthétiques dues au temps. Cet examen approfondi et personnalisé permet au chirurgien de proposer et d’expliquer au patient la technique la plus adaptée à son cas. Bien entendu, les modalités de l’intervention, le type d’anesthésie, l’emplacement exact des cicatrices, les suites postopératoires habituelles ainsi que les complications éventuelles seront exposées en détail au patient. Il lui sera alors remis une fiche d’information détaillée sur l’intervention prévue afin de compléter son information et lui permettre de mûrir sa réflexion « à tête reposée ».
- La deuxième consultation permet une réponse personnalisée aux éventuelles interrogations du patient. Un nouvel examen clinique permet de valider la proposition thérapeutique envisagée initialement et de réaliser un bilan photographique complet. Ces photos sont indispensables car elles mettent en évidence une multitude de petits détails et de petites asymétries à prendre en compte lors de chaque intervention. C’est pourquoi il n’y a pas d’intervention standard, mais une opération adaptée à chaque visage. Un traitement homéopathique préopératoire est prescrit afin de minimiser au maximum l’œdème et les ecchymoses postopératoires. Un devis détaillé est toujours établi en double exemplaire.
En vue de l'anesthésie, parfois générale, mais aussi locale potentialisée, il est souvent nécessaire de pratiquer certains examens préopératoires biologiques et d'avoir une consultation d’anesthésie. Aucun traitement contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
L’intervention :
Sa durée dépend de la quantité de graisse à réinjecter et du nombre de localisations à traiter. Elle peut varier de trente minutes à une heure. Elle se pratique la plupart du temps sous anesthésie générale, en ambulatoire ou avec une nuit d’hospitalisation.
On commence l’intervention par un repérage précis des zones à injecter et à prélever. Le prélèvement du tissu graisseux se fait, par liposuccion, à l’aide d’une très fine canule d’aspiration, dans les zones du corps où la graisse est à la fois résistante et indésirable : abdomen, culotte de cheval... Les cicatrices sont millimétriques et cachées, autant que faire se peut, dans les plis naturels. On procède ensuite à une centrifugation de la graisse prélevée afin de ne conserver que les cellules graisseuses de bonne qualité. La réinjection de ces cellules se fait ensuite par de petites incisions d’un millimètre à l’aide de microcanules, dans différents plans et selon des trajets croisés afin de permettre une meilleure prise de ces véritables micro greffes adipocytaires. On va donc, par ce remaillage méthodique et précis, redonner du volume à certains reliefs affaiblis : joues, lèvres, pommettes, tempes, sillons naso-géniens…
L’hospitalisation :
Elle est courte, habituellement en ambulatoire, parfois une nuit au maximum. La convalescence est d’une petite semaine.
Les suites postopératoires :
Elles sont simples dans l’immense majorité des cas. La douleur est en règle très modérée (entre 1 et 2 sur une échelle de 10). Celle-ci s’estompe très rapidement. En post-opératoire, il est banal d'observer :
- des œdèmes et parfois quelques ecchymoses au niveau des zones traitées. L’œdème du visage peut être plus important le deuxième jour que le premier, mais tout se corrigera progressivement en quelques jours. Les ecchymoses, d’importance variable en fonction des individus, se résorbent spontanément en une quainzaine de jours. - un petit trouble de la sensibilité des zones traitées et des sensations « bizarres » au niveau du visage pendant quelques semaines.
En fonction des cas et de l’importance des zones à injecter, la vie sociale et professionnelle peut reprendre au bout d’une dizaine ou quinzaine de jours avec parfois l’aide de maquillage pour camoufler une ecchymose tenace…
Le résultat définitif peut être apprécié au bout de trois à six mois, il est en général très satisfaisant et conforme aux prévisions. Une éventuelle hypo correction localisée pourrait être accessible à une petite réinjection graisseuse sous simple anesthésie locale à partir du sixième mois postopératoire. Dans la mesure où la greffe a pris, les cellules greffées resteront vivantes au sein de l’organisme avec un résultat naturel et stable dans le temps. Cependant, le résultat n’est pas immuable du fait de la poursuite naturelle du vieillissement de ces mêmes tissus.
Les soucis et complications :
Comme pour tout acte chirurgical, elles sont exceptionnelles mais toujours possibles, même avec un chirurgien très expérimenté. On peut ainsi observer dans de rares cas, des complications qui, traitées de façon appropriée, ne laissent pratiquement aucune séquelle : (hématome, infection prévenue par l’administration d’antibiotiques …).
Nous vous signalons ces complications dans le but de vous fournir une information honnête, scrupuleuse et la plus complète possible sur cette intervention de chirurgie esthétique qui donne d’excellents résultats dont vous bénéficierez longtemps.
Le suivi postopératoire :
Après sa sortie, le patient sera revu par son chirurgien plasticien au huitième jour pour une première consultation et l’ablation de quelques petits fils.
Les visites postopératoires suivantes au premier, troisième et sixième mois permettent de surveiller l’évolution. Un bilan photographique postopératoire sera réalisé vers 6 mois.
En savoir encore plus avec les fiches d’informations de la SOFCPRE :
Bibliographie :
Manuel de chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique
Marc Revol, Jean-Marie Servant. Editions Pradel.
Dernière mise à jour le 20 mars 2023
Chirurgie Esthétique et Reconstructrice du visage
Chirurgie dermatologique
Chirurgie des tumeurs cutanées
Le principe de l’intervention chirurgicale est de pratiquer l’exérèse élargie de la lésion cutanée suspecte puis de combler la perte de substance ainsi créée, soit par le déplacement de la peau adjacente (lambeau) soit par de la peau prélevée à distance (greffe). La lésion ôtée est toujours analysée au microscope par le médecin histologiste afin de vérifier que toutes les cellules douteuses ont été enlevées. Si tel n’est pas le cas, on peut-être amené à pratiquer secondairement un petit complément d’exérèse.
FICHE D'INFORMATION / DOCTEUR ARNAULT LAXENAIRE
CHIRURGIE DERMATOLOGIQUE
Chirurgie des tumeurs cutanées
Cette notice ne prétend pas à l’exhaustivité, mais donne quelques idées directrices.
Le principe de l’intervention chirurgicale est de pratiquer l’exérèse élargie de la lésion cutanée suspecte puis de combler la perte de substance ainsi créée, soit par le déplacement de la peau adjacente (lambeau) soit par de la peau prélevée à distance (greffe). La lésion ôtée est toujours analysée au microscope par le médecin histologiste afin de vérifier que toutes les cellules douteuses ont été enlevées. Si tel n’est pas le cas, on peut-être amené à pratiquer secondairement un petit complément d’exérèse.
L'anesthésie est le plus souvent locale mais fréquemment complétée par l’anesthésiste pour le confort du patient, on parle alors de neurolep-analgésie. Il est toujours nécessaire d’avoir une consultation préopératoire avec l’anesthésiste au plus tard deux jours avant l’intervention. Celui-ci demandera parfois de pratiquer certains examens préopératoires complémentaires biologiques voire cardiologiques.
L’intervention :
L’intervention dure entre 15 et 45 minutes et se déroule habituellement en ambulatoire mais une nuit d’hospitalisation est parfois nécessaire chez les personnes vivant seules.
Dans les suites immédiates de l’intervention :
Il est banal d'observer des œdèmes (gonflements) et parfois quelques ecchymoses (bleus) d’intensité variable au voisinage du site opératoire. Cet aspect se corrigera progressivement en quelques jours. Pour les patients en relation avec le public, un arrêt de travail de quelques jours peut-être nécessaire. La douleur est en règle générale brève et modérée, elle cède à l'aide d'antalgiques mineurs (ne jamais prendre d’Aspirine mais plutôt du Paracétamol).
Les soins postopératoires :
Ils sont très simples et ne nécessitent pas le recours à une infirmière dans l’immense majorité des cas. Les cicatrices doivent rester à l'air libre après l’ablation du pansement dés le deuxième ou troisième jour. Il faut ensuite les laver chaque jour avec de l’eau savonneuse puis les masser légèrement avec un peu de vaseline et les laisser à l’air autant que faire se peut. Vous devrez revenir à la consultation des infirmières au niveau (-1) une semaine à dix jours après l’intervention afin de vous faire enlever les fils. Vous devrez aussi reprendre un rendez vous de consultation avec le Dr LAXENAIRE un mois après l’intervention pour une visite de contrôle.
Les soucis et complications :
sont celles de tout acte chirurgical (hématome, infection, désunion ou retard de cicatrisation, cicatrices inesthétiques) Des complications exceptionnelles peuvent être liées à l’exérèse, parfois nécessaire d’un point de vue carcinologique, d’éléments vasculaires ou nerveux adhérents à la tumeur.
Le suivi postopératoire :
Les cicatrices résiduelles sont le plus souvent discrètes et cachées, autant que possible, dans des rides d’expression, tout en étant toujours plus longues que la taille de la lésion initiale. Cela peut être parfois impressionnant lors du premier pansement... Les cicatrices évoluent schématiquement en deux phases: pendant les deux ou trois premiers mois, elles sont généralement très visibles car elles deviennent de plus en plus rouges et inflammatoires, voire légèrement douloureuses. Puis ces signes s’atténuent dans les mois qui suivent pour ne laisser, normalement, qu’une cicatrice pratiquement invisible en 6 mois à 1 an. Il est très important pour la qualité cicatricielle de masser la cicatrice plusieurs fois par jour pendant 2 à 3 mois (surtout pour les lambeaux) et de ne jamais exposer la cicatrice au soleil pendant toute cette période (Ecran total). Exceptionnellement, la cicatrisation s’effectue de façon anormale en cicatrice hypertrophique voire chéloïde qui implique alors une prise en charge spécifique.
Chaque cas est bien sûr un cas particulier et la qualité du résultat esthétique final dépend de la localisation, de la taille de l’exérèse chirurgicale mais aussi des facteurs propres au patient (âge, qualité de la peau, consommation tabagique, diabète, expositions solaires prolongées…)
En savoir encore plus avec les fiches d’informations de la SOFCPRE :
Bibliographie :
Manuel de chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique
Marc Revol, Jean-Marie Servant. Editions Pradel.
Le Docteur Arnault LAXENAIRE a été formé à Paris (Ancien Interne des Hôpitaux de Paris, Ancien Assistant Spécialiste des Hôpitaux de Paris).
Chirurgien qualifié en Chirurgie Plastique Esthétique et Reconstructrice auprès de l'Ordre National des Médecins (ORMED) , il est membre actif de la SOFCPRE “Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique“...
Consultation
Pour une consultation avec le Docteur Arnault LAXENAIRE. Contactez le secrétariat du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h30 :
Tél : 01 69 39 16 15 ou 01 69 39 91 91