Chirurgie Esthétique et Reconstructrice de la silhouette
Lipoaspiration, liposuccion, liposculpture
Traitement des surcharges graisseuses localisées
La lipoaspiration (liposuccion, liposculpture) corrige l'accumulation des graisses profondes qui résistent au régime et au sport. Elle est indiquée dans les excédents graisseux localisés (hanches, culotte de cheval, face interne des cuisses et des genoux, certains abdomens et doubles mentons lorsqu’il n’y a pas d’excédent de peau). En aucun cas, la liposuccion ne peut se substituer à un régime et elle donnera les meilleurs résultats après un amaigrissement. C’est une chirurgie des contours, des formes et de la silhouette.
Certains aspects peuvent être corrigés (volume, silhouette sur des points localisés), alors que d'autres ne le sont pas (défauts cutanés préexistants patents ou latents, aspect de peau d’orange et de cellulite, mais aussi surcharge pondérale).
FICHE D'INFORMATION / DOCTEUR ARNAULT LAXENAIRE
LIPOASPIRATION, LIPOSUCCION, LIPOSCULPTURE
Traitement des surcharges graisseuses localisées
La peau de la face interne des bras, très fine, a fortement tendance à se distendre lors des variations de poids importantes ou répétitives. Ceci explique que, associée ou non à un excédent graisseux, un relâchement, voire un surplus cutané soit fréquemment observé dans cette région.
L’intervention, brachioplastie ou lifting de la face interne des bras, a pour but de réduire l’excédent graisseux par une lipoaspiration, mais aussi de supprimer l’excédent cutané.
Schématiquement, deux techniques de résection cutanée sont possibles :
- soit, avec une grande cicatrice longitudinale de la face interne du bras allant du creux axillaire à la partie interne du coude. C’est le traitement de choix le plus efficace pour traiter les importants excédents cutanéo-graisseux persistants après amaigrissement massif post chirurgie bariatrique. Une prise en charge par l’Assurance Maladie est possible, après accord du médecin conseil de la sécurité sociale, pour les patientes présentant une gène psychologique et fonctionnelle.
- soit, avec une petite cicatrice horizontale dissimulée dans le creux axillaire. C’est le traitement des petits relâchements cutanéo-graisseux de la partie supérieure du bras. Le redrapage cutané est moins efficace, mais la cicatrice résiduelle est plus discrète. Cette intervention n’est pas prise en charge par l’assurance Maladie.
Les consultations préopératoires :
- La première consultation permet au chirurgien de prendre connaissance des attentes de la patiente ainsi que du retentissement physique, esthétique et psychologique du problème. Un interrogatoire sur les antécédents médicochirurgicaux est indispensable. Le chirurgien plasticien examine ensuite sa patiente afin d’apprécier l’importance de l’excédent graisseux brachial et sa topographie ainsi que l’état de la peau (vergetures, importance de l’excédent cutané). Cet examen approfondi permet au chirurgien de proposer à la patiente une technique adaptée à son cas. Bien entendu, les modalités de l’intervention, le type d’anesthésie, l’emplacement exact des cicatrices, les suites postopératoires habituelles ainsi que les complications éventuelles seront exposées en détail à la patiente. Il lui sera alors remis une fiche d’information détaillée sur l’intervention prévue afin de compléter son information et lui permettre de mûrir sa réflexion « à tête reposée ».
- La deuxième consultation permet une réponse personnalisée aux éventuelles interrogations de la patiente. Un nouvel examen clinique permet de valider la proposition thérapeutique envisagée initialement et de réaliser un bilan photographique complet. Un devis détaillé est toujours établi en double exemplaire.
En vue de l'anesthésie, générale la plupart du temps, mais parfois locale potentialisée pour les petits redrapages cutanés, il est souvent nécessaire de pratiquer certains examens préopératoires biologiques voire cardiologiques et d'avoir une consultation d’anesthésie.
Il est plus prudent de suspendre toute contraception orale pendant au moins un mois avant l'intervention afin de diminuer les risques thromboemboliques. Aucun traitement contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention. Le tabac est formellement contre-indiqué.
Les cicatrices sont inévitables et définitives. Elles sont les plus courtes possibles, mais leur longueur dépend de la qualité de la peau et du degré d’excédent cutanéo-graisseux. L'aspect définitif des cicatrices est imprévisible car dépendant de facteurs propres à la patiente. Ces cicatrices sont, en règle générale, discrètes mais toujours visibles de près. Leur évolution est stéréotypée : souvent rouges et inflammatoires les trois premiers mois, elles s’estompent lentement avec le temps. Il faut les protéger du soleil et les masser souvent afin d’en améliorer la qualité. En cas de cicatrisation pathologique hypertrophique, on peut recourir à un traitement médical local voire à une correction chirurgicale secondaire qui est, par rapport à l'opération initiale, un geste simple.
L’intervention :
Elle dure en fonction des cas entre une 45 minutes et 2 heures et se pratique, en fonction des cas, sous anesthésie locale, locale potentialisée ou générale. Nous utilisons de petites canules d’aspiration couplées à un appareil vibrant, (la vibro-lipoaspiration : LIPOMATIC®) permettant d’obtenir un résultat plus régulier et plus esthétique. L’aspiration s’effectue de façon homogène et adaptée aux excédents graisseux, à leur topographie et à l’aspect de la peau. Il faut laisser une épaisseur minimale d’un centimètre de graisse sous la peau afin d’éviter les irrégularités. L’aspect de cellulite superficielle et de peau d’orange n’est que peu modifié.
L'hospitalisation :
Souvent réalisée en ambulatoire, l’intervention peut parfois nécessiter une nuit d’hospitalisation. La convalescence est d’une semaine environ. Il est nécessaire de porter un vêtement de contention jours et nuits pendant un mois. On peut reprendre le sport au bout d’un mois.
Les suites postopératoires :
La douleur est en règle modérée (entre 2 et 4 sur une échelle de 10), de type contusions multiples, parfois invalidante les quatre à cinq premiers jours puis s’estompant rapidement. En post-opératoire, il ne faut pas s'effrayer :
- de l'apparition d'ecchymoses d'importance et de topographie variable, disparaissant spontanément en 2 ou 3 semaines,
- de troubles sensitifs de la région opérée pendant quelques mois,
- d'un œdème post-opératoire, parfois asymétrique, maximal vers le 4ème jour. Cet œdème disparaît complètement en trois mois environ, 50 % des résultats étant obtenus en un mois et 75 % en deux mois.
Les soucis et complications :
Il s'agit d'une intervention chirurgicale qui comporte les risques de tout acte chirurgical, si minime soit-il.
Certaines complications rarissimes (phlébites, embolie pulmonaire…) dépendent plus des caractéristiques propres de chaque individu et de ses pathologies préexistantes.
Bien entendu, toutes les précautions pré, per et postopératoires sont prises afin de minimiser au maximum ces risques (diminution d’une surcharge pondérale, arrêt du tabac, arrêt de la contraception orale un mois avant l’intervention, antibiothérapie prophylactique peropératoire, lever précoce…).
Les résultats sur l’aspect de surface de la peau dépendent des possibilités de rétraction de la peau, de son élasticité et de celle des tissus sous-cutanés. Ces éléments sont parfois difficilement prédictibles et peuvent altérer le résultat. De petites asymétries de rétraction peuvent, rarement, nécessiter des retouches sous simple anesthésie locale. En cas de lipoaspiration de l’abdomen, des massages par la patiente sont nécessaires afin d’obtenir une bonne symétrie des plis abdominaux.
Le suivi postopératoire :
Il n’y a pas de fils à enlever. Ceux-ci sont dissimulés sous la peau et de résorbent seuls.
Les visites postopératoires au premier, troisième et sixième mois permettent de surveiller l’évolution du résultat. Un bilan photographique postopératoire sera réalisé vers six mois.
En savoir encore plus avec les fiches d’informations de la SOFCPRE :
Bibliographie :
Manuel de chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique
Marc Revol, Jean-Marie Servant. Editions Pradel.
Le Docteur Arnault LAXENAIRE a été formé à Paris (Ancien Interne des Hôpitaux de Paris, Ancien Assistant Spécialiste des Hôpitaux de Paris).
Chirurgien qualifié en Chirurgie Plastique Esthétique et Reconstructrice auprès de l'Ordre National des Médecins (ORMED) , il est membre actif de la SOFCPRE “Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique“...
Consultation
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